Sous des airs sévères, vous êtes un vrai sentimental. D’ailleurs, Madame Bovary, c’est vous.
Si un jour vous habitez une grande maison, c’est sûr, vous aurez un gueuloir.
Chaque été, sac au dos, vous visitez un pays étranger, avec une prédilection pour l’Afrique du Nord, les pays méditerranéens et le Moyen-Orient.
La Normandie, cette part non négociable de vous-même.
Vous adorez l’opéra et la musique classique en général. Le chef-d’œuvre ultime selon vous ? Don Giovanni de Mozart.
Vos amours sont souvent longues et compliquées et vous préférez d’ailleurs l’art à l’amour, comme Flaubert l’avait écrit à Louise Colet, sa maîtresse : « Pour moi, l’amour n’est pas et ne doit pas être au premier plan de la vie ; il doit rester dans l’arrière-boutique. Il y a d’autres choses avant lui, dans l’âme, qui sont, il me semble, plus près de la lumière, plus rapprochées du soleil. Si donc tu prends l’amour comme mets principal de l’existence : NON. Comme assaisonnement : OUI. »
Traquer la bêtise, l’imbécile réplique qui se veut trait d’esprit, débusquer le pleutre et le pédant, voilà vos sports favoris.
Personnalité attachante et généreuse, vous avez de nombreux amis avec lesquels vous passez des soirées mémorables et échangez de longs mails. Comme Flaubert le faisait avant vous avec George Sand, Maupassant, les frères Goncourt, Ivan Tourguéniev, ou Louis Bouilhet.
Opiniâtre pour ne pas dire acharné, vous vous donnez les moyens d’atteindre vos objectifs.
Dans votre famille, tout le monde est médecin. Enfin était.
Vous êtes un obsessionnel du style, du mot juste, de la phrase bien tournée. Vous soumettez le moindre de vos écrits à d’interminables relectures.
Le prénom « Elisa » vous fait davantage penser à L’Education sentimentale qu’à Serge Gainsbourg.
Vous vénérez Balzac et dans vos rêves, il est souvent question de Carthage.
Lorsque vous regardez un film ou lisez un livre, vous êtes très attentif au point de vue, au découpage qui est fait, aux voix narratives et notamment à la polyphonie énonciative.
Vous attendez le jour où la Seine sera assez propre pour vous y baigner tous les jours, comme Flaubert le faisait. D’ailleurs, vous adorez prendre les bateaux qui remontent la Seine. Qui sait si vous n’y rencontreriez pas l’âme sœur.
Vous collectionnez les casquettes, les chapkas, les couvre-chefs, les chapeaux de toutes sortes.
Vous avez beau avoir fini vos études, chaque rentrée scolaire réactive d’anciens traumatismes.
Dans la pure tradition américaine, vous êtes de ceux qui valorisent l’échec et qui seraient capables de lui consacrer une thèse.
Filleul, nièce, fils ou cousin, vous attendez la jeune personne à qui vous pourrez transmettre toutes vos connaissances comme Flaubert l’a fait avec Maupassant.
Quand vous étiez petit, vous rêviez d’avoir un perroquet que vous auriez appelé Loulou. Malheureusement, vos parents n’ont jamais cédé.
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Illustration : portrait de Flaubert. Cette œuvre se trouve dans la cour de l’hôtel littéraire Gustave Flaubert.