20 signes que vous adorez Proust

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A 21h30 pétantes, vous êtes couché. Normal, vous êtes d’une santé fragile.

Pour vous, le monde se divise en deux clans : ceux qui aiment Proust et ceux qui n’y comprennent rien. Ceux qui ne l’ont jamais lu ou n’en ont, pire, jamais entendu parler n’existent pas.

Vous avez un incommensurable amour pour les souliers rouges.

Au fond, vous êtes très attaché à votre maman. Comme à votre grand-mère.

Vous avez appelé votre fille Oriane.

Vous savez dire « Longtemps, je me suis couché de bonne heure » dans plusieurs langues. On ne sait jamais.

Tout en étant un ami fidèle et discret, vous adorez les ragots.

Vous adorez relire François le Champi et vous êtes promis de le faire découvrir à vos enfants.

Vous comprenez parfaitement le sentiment de déception qui s’empare d’une personne lorsque la réalité n’est pas à la hauteur de ses attentes.

Vous avez un faible pour les madeleines, mais aussi pour les asperges. Il serait trop long d’expliquer ici pourquoi.

Hypersensible, vous exaspérez votre entourage par vos sempiternelles prises de tête.

A Paris, l’hôtel Swann est votre QG.

Contrairement aux apparences, vous n’êtes pas snob et pouvez rire de tout. Même du caca.

Vous êtes très attentif à chaque adaptation cinématographique ou télévisuelle de l’œuvre de Proust, qu’il s’agisse de celle de Raoul Ruiz, de celle de Volker Schlöndorff ou encore celle de Nina Companeez. Tout en attendant le chef-d’œuvre ultime. Qui ne vient pas.

Vous êtes un fin observateur et rien ne vous échappe. Vous voyez clair dans le jeu des gens, même si votre émotivité vous empêche parfois de vous exprimer.

Dave est vote chanteur préféré.

A l’instar de Françoise Quoirez qui choisit de se faire appeler Françoise Sagan, vous avez déjà trouvé votre éventuel et futur pseudonyme au sein d’A la recherche du temps perdu.

Vous pouvez passer des heures sur Internet à chercher des assiettes à l’effigie des Mille et une Nuits, comme celles que Françoise apporte à tante Léonie.

Un simple nom, une odeur fugace, la moindre sensation suffisent à déclencher chez vous un souvenir, une rêverie.

Parfois, il vous prend des envies de « faire catleya ». Comprenne qui pourra.

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llustration : Kristen Stewart lisant Du côté de chez Swann dans Sur la route (Walter Salles, 2012)

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